La Communication Non Violente

Mise en place par un Américain : Marshall Rosenberg dans les années 60

la CNV ou Communication Non Violente est une forme d’échange qui prône le calme, la douceur, la compréhension de l’autre et l’empathie. La communication non violente constitue avec l’écoute active, une communication qui aide à résoudre les tensions, les conflits… Pour pratiquer la communication non violente, cela nécessite tout d’abord d’être en paix avec soi-même, ne pas avoir de préjugés…

Qui est concerné par la communication non violente ?

Dès lors où l’être humain communique, il est concerné par la communication non violente. Dans un monde hypothétiquement idéal, toute forme d’échange d’informations, de dialogue, devrait être basée sur la CNV. Les microcosmes, comme les entreprises, quel que soit le nombre de salariés, les associations, les personnels des maisons de retraite, des hôpitaux, les milieux scolaires, universitaires ainsi que la famille (couple, enfants) sont ciblés par la communication non violente.

La CNV en pratique

Il s’agit de mettre en place des outils de communication en adéquation avec l’interlocuteur. Ils ne sont pas les mêmes si l’on s’adresse à son supérieur hiérarchique ou à son conjoint, ou à son enfant. La communication non violente n’exige pas que l’on se greffe un sourire de façon caricaturale, qu’on adopte un ton mielleux et que l’on soit dans l’incapacité de répondre par la négative ou d’imposer ses idées.

Ce qu’il faut retenir, c’est l’idée générale d’éviter de braquer son interlocuteur. Il faut l’amener à un échange d’égal à égal, que cela soit ressenti comme une coopération sans gagnant et/ou perdant. Le but de la communication non violente est d’arriver à un compromis satisfaisant pour les deux parties. Si vous ou votre interlocuteur, donnez l’impression de ne pas avoir été écouté/entendu, c’est que la communication non violente n’aura pas été bénéfique. L’agressivité, par le biais de paroles blessantes ou par le ton, doit être bannie.

En situation de crise, plus que jamais, la communication non violente aide à résoudre les conflits. Votre interlocuteur n’est pas réceptif à la CNV ? Raison de plus pour pratiquer encore plus ardemment la communication non violente. Il faut simplement être vigilant à ne pas surenchérir ou succomber à l’émotionnel dans le cadre professionnel, ou au chantage affectif ou à la manipulation dans le cadre personnel. Si vous êtes amené à dénoncer un contrat non avantageux pour les deux parties, ne tombez pas dans l’affectif : « Je ne pensais pas que « toi » tu pourrais me faire ça alors que j’ai tant donné ». Essayez plutôt : « Les points 2 et 3 du paragraphe 6 ne correspondent pas à ce qui était initialement prévu. Il faudrait que nous puissions en reparler et éventuellement refondre les textes là où c’est nécessaire ».

La communication non violente avec des enfants

Il n’est pas facile de garder constamment en mémoire que les enfants sont les futurs adultes. Pourtant, la communication non violente devrait être obligatoire lorsque l’on s’adresse à eux. Attention à ne pas confondre la communication non violente et absence d’autorité ou refus d’obéissance de leur part. Il est important de rester factuel, de ne pas partir dans une dérive moralisatrice. « Mange ou tu seras privé de dessert » ou « va dormir pour me faire plaisir » est une très mauvaise idée pour inciter votre enfant à suivre votre demande. Evitez de le menacer ou de le manipuler. Prenez plutôt le temps de lui expliquer : si tu ne manges pas, tu ne pourras pas prendre des forces et t’amuser comme tu le voudrais.

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