Le management bienveillant : sujet, verbe, compliment

help and escapeTravailler en groupe nécessite de surmonter, en permanence, des difficultés relatives aux relations humaines, aux prises de décision, au respect des engagements, des délais, des coûts,  de la qualité… Au-delà des règles connues du management participatif, du management par objectifs et autres concepts développés par les consultants américains, une nouvelle posture managériale émerge : le management bienveillant.
Etre bienveillant, c’est illustrer l’étymologie du mot («vouloir le bien»), c’est chercher ce qu’il y a de positif chez l’autre ou dans la situation présente. C’est se transformer en «orpailleur intellectuel»…
Etre bienveillant, c’est ne pas voir systématiquement le mal dans l’action de l’autre et considérer qu’une erreur est rattrapable si on accorde les moyens pour grandir. C’est freiner la «machine à juger».
Etre bienveillant, c’est dépasser la simple recherche de la performance pour exceller dans le mieux travailler ensemble. C’est ne pas gérer les relations humaines à l’aide d’un froid tableau de bord.
Etre bienveillant, c’est respecter l’autre avec ses différences. C’est faire preuve d’humanité et de confiance dans ses relations inter-personnelles. C’est ne pas se mettre systématiquement en avant, mais au contraire considérer l’autre comme important.
Etre bienveillant, c’est se mettre à la place de l’autre pour mieux le comprendre, pour mieux apprécier sa réaction. C’est faire preuve d’empathie.
Etre bienveillant, c’est être coopératif afin de trouver, ensemble, la solution satisfaisante pour les deux parties. C’est trouver un compromis acceptable pour tous.
Etre bienveillant, c’est reconnaître l’autre, le lui dire, l’exprimer régulièrement. C’est le féliciter dans ce qu’il fait de bien.
Etre bienveillant, c’est arborer, en permanence, un large sourire et irradier du positif. C’est poser les fondements d’un bon terreau pour la communication.
Etre bienveillant ne veut pas dire être gentil ou laxiste. Cela ne consiste pas à rechercher le consensus mou. Cela n’est pas vivre au pays des «bisounours».
Le bon manager est bienveillant et exigeant, bienveillant et clairvoyant, bienveillant et assertif : il est compréhensif vis-à-vis de l’erreur mais intraitable vis-à-vis de la faute.
Le bon manager sait faire rimer bienveillance avec exigence en parlant simplement : sujet, verbe compliment…
Florent Mantione

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